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Amanda CHAPITRE 9Chapitre 9: Après midi shibariLe repas se passa dans le calme. Ma vinaigrette n'était pas mauvaise et il est impossible de rater un carpaccio. Cependant à présent que je débarasse la table je ne peux plus ne pas remarquer le regard encore gourmand que me lance parfois Maîtresse. Le repas est pourtant bien fini.-Voulez vous un dessert Maîtresse?Son regard brille alors d'une lueur joueuse et un brin moqueuse.-Attention cette phrase pourrait être bien mal interprétée.-Je parle simplement d'un yaourt Maîtresse...-Je me doute. Non je m'en passerais merci Amanda.Tandis qu'Irène s'allonge sur le canapé avec un livre je débarrasse la table et m'occupe une nouvelle fois de la vaisselle. Puis nettoie la table. Pour ne pas me retrouver pris au dépourvu je commence déjà à imaginer le plat que je vais faire ce soir. Je vérifie les ingrédients. Parfait, j'ai tout ce qu'il faut pour une bonne omelette au fromage et aux champignon. Enfin je m'écroule dans un des grands fauteuils avec un soupir de soulagement. Irène baisse alors son livre et lève les yeux vers moi.-Alors que comptes tu faire de cette après midi de liberté? -Je ne sais pas, je pensais surtout me poser, récupérer, écouter de la musique et peut être regarder une série, Maîtresse.-D'accord. Et tu a pensé à écrire dans ton carnet?-Non pas encore Maîtresse.-Ce n'est pas un obligation, mais ça peut peut être t'aider.-Je le ferais ce soir avant de dormir Maîtresse.-Seulement si tu en ressens le besoin ma jolie. Ce n'était pas une menace.-Pardon Maîtresse.-Arrêtes de toujours t'excuser... Est ce que tu as si peur que ça de moi? Me demande t'elle sérieusement.J'hésite avant de répondre, ne sachant quelle option lui conviendra le mieux.-Quand je te pose des questions ce sont des réponses sincères que j'attends. Pas des commentaires bridés par la peur. Mais bon je suppose que ça répond à ma question...-Oui, j'ai peur de vous Maîtresse.-D'accord. En même temps je ne peux pas te blâmer.-C'était votre objectif non de toutes façons? N'est ce pas Maîtresse?-Oui ça l'était. Je sens que tu as peur mais tu n'es pas pour autant mobil porno brisé. Au contraire tu arrives à me tenir tête.-Comment ça Maîtresse?-Ce matin par exemple, le simple fait de te refuser à moi. Certains Maîtres auraient considéré ça comme l'outrage ultime...-Mais pas vous Maîtresse?-Non, ne t'y trompe pas je suis déçue et même un peu frustrée. Mais je ne te prendrais pas ta virginité. J'attendrais que tu te sentes assez bien pour me l'offrir.-Je ne suis plus vierge Maîtresse.-Dans cette nouvelle vie si. Et crois moi ce que je pourrais te faire vivre est sans commune mesure avec ce que tu as pu expérimenter par le passé.Je me tais, refusant d'argumenter. Me désintéressant presque de cette dernière prétention. Irène comprend que je n'ai pas l'intention de renchérir.-Ton programme est un peu maigre. Tu n'as pas peur de t'ennuyer?-Si je pouvais sortir me promener ça me ferait du bien Maîtresse.-Pas encore, mais ça viendra je te le promet. En attendant je peux peut être te proposer quelque chose pour essayer de te détendre. Qu'est ce que tu en dis?-ça dépend... Que souhaitez vous me proposer Maîtresse?-Voilà le plan, on regarde ta série ensemble après manger et cette après midi j'essaye de te détendre. Son regard n'est pas animé par une perversion, elle paraît vraiment sincère mais ça me semble un peu trop beau pour être vrai.-Ce n'est pas un piège, je ne te ferais aucun mal tu as ma parole. Et si tu devais ne pas aimer je m'arrêterais avant même que tu ais besoin de le demander. Rassuré?-C'est de la méditation?-En quelque sorte, l'effet est différent en fonction des gens... Mais encore une fois si ça ne te fait pas du bien je le sentirai et je cesserai de suite.En réalité je pense qu'elle sait très bien qu'elle vient de me rassurer et surtout de trouver mon point sensible: ma curiosité. Et puis je dois bien lui reconnaître une chose elle ne m'a jamais menti, elle a toujours tenu ses promesses, les plus impitoyables comme les plus douces.-Bien Maîtresse. -Parfait. Que dirais tu de commencer maintenant?-ça me va Maîtresse.Sans un mot, elle referme alors son livre zenci porno et se lève en m'adressant un sourire heureux derrière lequel je ne perçois aucune arrière pensée. Se saisissant d'un tapis de sol me faisant penser à un tatami elle le dépose au milieu de la salle à manger avant de décaler les meubles contre les murs pour avoir plus d'espace. J'ai toujours été assez réceptif à la méditation, je me dis donc que ça devrait me faire le plus grand bien. Mais alors que je m?assoie sur le tatami elle s'éloigne et grimpe jusqu'à sa chambre. Finalement elle en redescend avec un sac de toile. -Mets toi à genoux sur le tatami.J'obéis tout en scrutant son sac de de toile dont elle sort... Une paire de ciseaux chirurgicaux. Immédiatement mon corps se tend, j'ai un mouvement de recul mais elle me saisit par la main.-Du calme, c'est juste pour couper les cordes en cas de problèmes?-Les cordes?Elle hoche la tête et dévoile alors le contenu du sac de cordes, quatre cordes normales, un long ruban noir et deux cordes rouges. -Je pensais que vous alliez m'aider à méditer Maîtresse. Vous voulez encore me punir? Mais je n'ai rien fais de mal Maîtresse.-Non, tu n'as rien fais de mal et donc non je ne vais pas te punir. Détends toi, je t'assure que ça peut te faire du bien.La voix apaisante et le regard doux d'Irène me décrispe un peu. Elle se place alors derrière moi et passe doucement le ruban sur mes yeux avant de le nous à l'arrière de ma tête. Sonc corps est tout proche du mien pourtant je ne sens aucune ambiguïté. Irène semble charger de bienveillance à l'état pur. Ses mains descendent voluptueusement mes épaules et glissent avec grâce le long de mes bras nus avant de saisir avec douceur mes poignets qu'elle entraîne dans mon dos. Je prends de longues inspirations et combats mon instinct premier qui me crie de résister. Heureusement mes avants bras sont bien vites noués dans mon dos. Dès lors la résistance devient impossible, il ne reste plus qu'une petite boule de peur coincée dans ma gorge. Les cordes tendues passent une première fois sur mes épaules, je sens zenci sex le souffle d'Irène sur ma nuque. C'est agréable. La corde repasse sur mes épaules. Me voici à présent impuissant et pour la première fois ce constat ne me fait pas paniquer. La boule de peur dans ma gorge est toujours là mais le calme d'Irène et sa bienveillance que je sens jusque dans ses cordes me détendent. Sans me brusquer, Irène me place avec fluidité sur le côté droit. Je réalise alors que mon corps est déjà totalement détendu. je suis comme une poupée de chiffon qu'elle manipule. Ma cheville gauche est attachée. Les cordes s'enroulent alors autour de ma cuisse, de mon tibia et bientôt c'est ma jambe entière qui subit l'agréable tension des cordes. Sans même marquer de pause Irène m'allonge sur le ventre et s'attaque à ma cheville droite. Bien avant qu'elle ait achevé son ouvrage je ne suis déjà plus là. La boule de peur a disparut, seul demeure ce cocktail de sensations. Sans jamais s'arrêter, les cordes d'Irène m'enlacent, me serrent, me rapprochent d'elle et lentement je me sens perdre pied. La nuisette plaquée contre ma peau par les cordes me fait frémisser. Le parfum d'Irène m?enivre alors que je ne me sens plus m'appartenir. Entre mes jambes, sur mes épaules, le long de mes cote ou entre mes lèvres, les cordes s'invite partout sur ce corps qui leur appartient. Les caresses se muent en intense attouchement bien éloigné d'un caractère sexuel. Je suis loin, sur un petit nuage sous un océan de corde. Je ne me sens même plus totalement conscient. L'étreinte des cordes se desserrent petit à petit. D'abord la jambe droite qui finit libre à nouveau mais que pourtant je me sens incapable de bouger. Puis la jambe gau... Ha non autant pour moi, apparemment elle a déjà été libéré. Je ne m'en étais pas rendu compte. Je sens les cordes glisser une dernière fois entre mes lèvres. Je gémis. La tension reste fermement maintenue et chaque corde retirée me prodigue une brûlante caresse d'adieu. Je m'écroule dans les bras d'Irène, totalement vidé et me sentant si reconnaissant envers elle.Ses bras m'enlacent, ses doigts caressent les quelques marques dont m'ont gratifiés les cordes et ses lèvres se posent sur chaque coin de mon visage, n'épargnant que mes propres lèvres.-Merci infiniment Maîtresse.-Tout le plaisir est pour moi Amanda.